Sessions de développement personnel, formations en management, en ressources humaines, en gestion de conflits, coachings professionnels, d’équipe, de vie, thérapie cognitivo-comportementale, psychanalyse, facilitation de l’intelligence collective, accompagnements par la créativité …
Les propositions pour nous aider dans notre quotidien, professionnel et personnel, sont nombreuses et variées. Comment nous y retrouver ?
La multiplication…
- des formules (en collectif ou en individuel, en présentiel ou en ligne…),
- des outils (analyse transactionnelle, Communication Non-Violente, ennéagramme, gelstalt, Journal Créatif®, psychologie positive…),
- des professionnels de l’accompagnement (coachs, consultants, facilitateurs, formateurs, psys…),
… peuvent donner le tournis ou le sentiment que tout ça n’est qu’une mode et que, comme toute mode, elle finira par passer un jour ou l’autre. Alors, à quoi bon y céder, hein ?
Je crois que s’il existe aujourd’hui autant de propositions, c’est parce qu’elles répondent chacune et à leur manière à un besoin actuel, à une quête de sens, d’équilibre et de relations de qualité, pour mieux faire face aux grands défis de nos modes de vie actuels, personnels et professionnels.
Si vous vous interrogez sur la pertinence de telles démarches, voici quelques pistes pour vous aider à y voir plus clair.
Faire face aux bouleversements actuels
Je le répète souvent ici : la vie dans notre société actuelle n’est pas de tout repos et ce, pour différentes raisons :
Nos liens sociaux (professionnels, amicaux, familiaux…) sont aujourd’hui mis à rudes épreuves. D’un côté, nous n’avons jamais été connectés à autant de personnes et de l’autre, nous pouvons aussi sentir un profond isolement. Tous ces liens sont-ils vraiment qualitatifs, d’humain à humain, y compris dans notre sphère professionnelle ?
Le temps est devenu une denrée si rare pour certain·es qu’ils·elles passent une bonne partie de leur énergie à lui courir après. Les différents impératifs, se conserver un chouilla de vie personnelle sont, selon les professions, de réels enjeux au quotidien. Et que penser des sollicitations temporelles permanentes de notre vie connectée (portable, réseaux sociaux, mails et compagnie) ?
Quant au sens de la vie, plus ou moins conscientisé par chacun·e, il peut se présenter de façon indirecte et en toile de fond par une certaine angoisse ou des doutes : “Est ce que ma place est vraiment ici, à ce poste ? Ai-je fait des choix pertinents ? Est-ce que je pourrais faire autrement ?” .
Au-delà d’une mode narcissique, d’une quête de soi avec un ego surdimensionné, être accompagné·e peut être une réponse à notre soif profonde de vivre heureux·se dans une réalité féconde et avec du sens.
Avons-nous vraiment besoin d’aide ?
Nous traversons tous des périodes “merdiques” dans la vie : stress, conflit, fatigue, épuisement, lassitude, déprime … Ces “ruptures” peuvent prendre différentes formes (un déménagement, un échec, un changement professionnel…).
La plupart du temps, nous les affrontons dans l’immédiateté du quotidien. Nous “encaissons” et nous avançons !
Cela dit, certaines “ruptures” peuvent laisser des traces plus ou moins profondes selon les situations et les individus. C’est dans ces moments-là que certain·es solliciteront de l’aide.
Et pour d’autres, c’est parfois un événement anodin ou une fatigue durable, qui peuvent les conduire à demander de l’aide plus qu’un événement vraiment dramatique. Cet événement vient percuter quelque part un fonctionnement personnel qui n’est plus source d’une vie satisfaisante. Il y a comme une remise en question dans l’air !
Quel qu’en soit le déclencheur, je garde toujours dans un petit coin de ma tête que “quand il n’y a plus un minimum de joie dans la vie, c’est un signal” . Évidemment, ce curseur est propre à chacun·e…
Dépasser les freins
« Je vais trouver la solution par moi-même », « mettre autant d’argent là-dedans n’est vraiment pas raisonnable », « être aidé·e, c’est montrer de la faiblesse », « ce n’est pas le moment », « je peux encore tenir », « c’est égoïste de s’occuper de soi », « j’ai ma famille, mes amis pour m’écouter » …
Les objections peuvent être nombreuses, avec ces petites voix intérieures qui repoussent une demande d’aide potentielle. Elles sont souvent liées à la peur : peur de se tromper, de perdre du temps, de mettre le doigt sur des choses trop douloureuses, peur qu’il n’y ait pas de solution, peur du regard des autres. Certaines peuvent aussi avoir trait à la culpabilité « finalement, j’ai quand même tout pour être heureux·se, j’ai un métier « merveilleux ») ou à la comparaison avec les autres (merci les réseaux “sociaux” pour ça !) …
Je crois qu’elles aussi font partie de la vie, c’est normal. C’est humain, nous les avons tous et toutes.
Au fond, c’est vrai : demander de l’aide, être accompagné·e, c’est parfois renoncer à cette image idéale de nous-mêmes.
Être accompagné·e, c’est quoi ?
Ça peut déjà être de suivre des personnes inspirantes sur Internet (si possible pas celles avec qui nous nous comparons… grrr), qui remontent le moral, reboostent, transmettent des pistes de solutions.
Là, nous sommes plus en mode “passif”, en nous nourrissant de contenus (WEB et/ou de divers ouvrages). Dans ce cas-là, il me semble particulièrement important de régulièrement se demander comment très concrètement telle ou telle inspiration va nous aider dans notre quotidien (et la mettre en œuvre !). C’est une façon de se mettre en mode plus “actif” !
L’étape suivante peut être de rentrer en contact avec ces personnes pour bénéficier de leur accompagnement si elles en proposent évidemment. Un accompagnement devient alors un espace, un temps, hors du temps, pour se remettre dans le “bon sens” !
Bien sûr, le couple, la famille et les amis (voire les collègues) sont d’énooooooormes ressources sur lesquelles s’appuyer, mais cela peut peser beaucoup sur eux, et ce n’est pas toujours évident d’oser tout livrer par peur de blesser, … je sais de quoi, je parle ! C’est d’ailleurs souvent l’une des raisons qui me poussent à demander de l’aide : “bon allez, je ne veux plus embêter Pierre, Paul, et Micheline avec ça, je vais voir ça avec un·e pro dont c’est le boulot !”
Les accompagnements, la thérapie, les coachings offrent un espace d’écoute ou d’expression pour lequel nous n’avons aucun compte à rendre à personne d’autre qu’à nous-même !
Alors certes, faire une thérapie, suivre une formation, être accompagné·e – on ne va pas se mentir – c’est un réel coût financier et un investissement en temps. Mais cet investissement porte en général des fruits sur le long terme et évite toutes sortes de compensations par ailleurs (par exemple le grignotage +++ ).
(Re)trouver un équilibre, se sentir plus en phase avec soi-même est une démarche qui rejaillira de façon positive sur celles et ceux qui nous entourent et/ou qui travaillent avec nous…
Comment savoir ce qui est adapté pour nous ?
Au milieu de la pléthore de propositions et d’outils, peut-être que c’est difficile pour vous de vous y retrouver ! Petit conseil d’amie : laissez-vous guider par votre intuition .
Mais si vous voulez davantage d’éléments rationnels, voici un résumé un peu “cliché” :
Un formateur délivre un contenu pour lequel il a une expertise.
Un consultant réalise en général un audit sur une problématique particulière pour laquelle il a une compétence et propose ensuite des solutions. On retrouve ici une démarche proche d’une démarche clinique.
Le (psycho)thérapeute est un soignant qui va aider une personne en état de souffrance psychologique à en sortir. Dans le champ de la psychothérapie, il y a énormément d’approches différentes : la psychanalyse s’intéresse à l’inconscient, un psychiatre est un médecin, la psychothérapie cognitivo-comportementale se rapproche quelque part du coaching…
Un coach professionnel accompagne une personne vers l’atteinte d’objectifs qu’ils ont fixés ensemble en amont.
En thérapie, la démarche s’articule plutôt autour du “pourquoi” . Le thérapeute, grâce à divers outils recherchera dans le passé, dans l’histoire de vie du patient, l’origine, le “pourquoi” de son mal-être, de sa situation actuelle. Ce processus l’aidera à comprendre ce qu’il vit au présent et à éventuellement “réparer” les conséquences du passé alors que le coaching s’intéresse surtout au “comment” mettant l’emphase autour des ressources de son client et les moyens pour lui permettre de passer d’un état présent à une situation nouvelle.
A priori, tous ces professionnels partagent surtout des valeurs : le climat de confiance, l’écoute active et sans jugement, l’ouverture d’esprit, l’intérêt pour l’Humain, la conscience de leur responsabilité (on peut l’espérer en tout cas !).
Et moi, dans tout ça ?
Ici, avec Co(w) et Compagnie, je propose :
- des accompagnements individuels
- des ateliers collectifs
- en ligne via la plateforme ZOOM ou en présentiel
- avec de multiples outils (Communication Non-Violente, gelstalt, Journal Créatif®, psychologie positive, …etc.), tous rassemblés autour de la pratique du “carnet” ; c’est-à-dire que contrairement à la plupart de ces approches très tournées autour d’échanges verbaux, mon approche consiste majoritairement à une expression personnelle “matérielle”, manuelle, faite de gribouillages, de bonhommes allumettes, de bouts d’images collés, de mots, de phrases. Il y a donc une grande place à la créativité, ce qui permet de se mettre très concrètement en mouvement.
- avec pour cadre ma certification en tant qu’animatrice en Journal Créatif® et mon initiation en facilitation de l’intelligence collective.
Je suis donc une approche hybride, sans objectif fixé en amont (ce n’est donc pas du coaching) et sans cadre thérapeutique (bien que le processus puisse être thérapeutique).
Je m’insère dans une brèche prophylactique et avec pour principal moteur la créativité, pour transmettre un outil concret, accessible, sans pression du résultat et efficace qui permet, à terme, de s’auto-accompagner (c’est une véritable hygiène de vie) !
C’est pourquoi ma démarche s’apparente davantage à du développement personnel et professionnel.
Pour terminer, je pense qu’il est important qu’il y ait un spectre aussi large de propositions afin qu’il n’y ait pas de “vérité absolue” sur tel ou tel sujet. Les bonnes questions à vous poser, me semble-t’il, si vous souhaitez être accompagné·e :
- Vous sentez-vous à l’aise avec l’esprit de l’accompagnement (ou de la formation ou coaching ou thérapie) et avec le cadre qui est sous-jacent ?
- Vous sentez-vous en phase avec la personne qui le propose ?
- Vous sentez-vous libre ?
- Sentez-vous que c’est respectueux de celui/celle que vous êtes, de vos frontières, de vos valeurs ?
Ensuite, les modalités dépendent de vos besoins et envies du moment…
Que ce soit dans le cadre d’une formation ou d’un accompagnement, on dit souvent que 75% du travail est fait lorsque l’on a pris nos dispositions (dégagé le temps nécessaire) et que l’on a réglé financièrement.
Car le résultat dépend de notre investissement. Le professionnel, quel·le qu’il/elle soit, n’est pas un magicien, il ouvre des pistes. Le reste ne dépend que de nous…
En conclusion, “être ou ne pas être accompagné·e” est une question avant tout personnelle. Sa réponse (oui ou non) est finalement assez simple… Si elle est positive, elle en entraîne une autre beaucoup plus ouverte et complexe qui est la question du “comment être accompagné·e” .
J’espère vous avoir donné à ce propos quelques pistes pour prendre une décision, quelle qu’elle soit, de façon éclairée .
Pour moi, s’occuper de sa vie n’est pas une mode, c’est une nécessité !
Vous avez envie d’en savoir davantage sur ce que je peux vous proposer ?
Crédit photo : Co(w) et Compagnie