Commencer un carnet peut sembler facile… et en même temps très intimidant. Quand je regarde mes étagères, je me souviens de tous ces carnets qui attendaient patiemment d’être remplis. Parfois, je me lançais sur quelques pages, puis je laissais tomber, intimidée par toutes ces pages blanches. Et puis je me disais : “je n’ai pas le temps”, “je n’ai pas le bon matériel”, “ce carnet est trop joli pour ce que je vais y faire dedans” ou encore “je ne suis pas créative” 😅.
Aujourd’hui, mes pages se remplissent chaque jour, petit à petit. Voici ce que j’ai appris et ce qui peut vraiment aider à démarrer un carnet, sans pression.
La première chose à savoir, c’est qu’il est normal de se sentir bloqué·e. Le plus important, c’est de se donner la permission de commencer, même si ce n’est pas parfait.
Exemple : je commence parfois sur ma page par un simple mot, un dessin rapide ou un petit collage de papiers colorés. Rien de plus, juste pour poser un premier geste.
👉 Astuce : pensez “5 minutes, juste pour commencer”. Pas besoin de remplir la page entière, juste de créer un mouvement.
Votre carnet n’a pas besoin d’être une œuvre d’art ou un journal parfait. Laissez tomber les (trop grosses) attentes.
Exemple : vous pouvez écrire des phrases incomplètes avec des fautes (on se fiche de la grammaire et de l’orthographe ici 🤓)!, des listes de mots, dessiner des formes simples, gribouiller des ronds, ou coller des tickets de cinéma ou des photos de vos promenades.
👉 Astuce : chaque geste compte. L’intention est d’explorer, de s’exprimer, de prendre du temps pour soi et non pas pour quelqu’un d’autre.
Pour démarrer un carnet, cela paraît assez évident vous avez d’abord besoin… d’un carnet. J’ai testé à peu près tous les types de carnets qu’il existe sur le marché : du plus grand au plus petit, avec ou sans spirale, avec du papier blanc ou plus nacré et avec tous les grammages possibles ! Tous ont leur intérêt.
Dans un 1er temps, je vous conseille un carnet assez simple en format A5 avec du papier de qualité moyenne. Ces caractéristiques présentent 2 avantages :
!!!Pour le reste du matériel, rien que des choses simples et basiques : une paire de ciseaux, un tube de colle, quelques stylos, feutres et/ou crayons de couleurs qui vous plaisent et que vous trouverez dans vos tiroirs 
.
Ensuite, il est intéressant d’utiliser des magazines pour avoir des images et des mots sous la main. C’est très utile quand vous êtes face au fameux « syndrome de la page blanche ». Vous verrez qu’en étant un peu curieux·se, vous pouvez vraiment trouver des images et des mots partout ! Vous pouvez, par exemple, récupérer de la presse professionnelle, Marmiton magazine (si vous cuisinez !), voire même les fascicules publicitaires de votre communauté de communes plutôt que de les jeter (vive le recyclage !!!)… Vinted est aussi une mine d’or pour ça !
👉 Astuce : préparer votre matériel à l’avance et le garder à portée de main aide à réduire la procrastination.
Vous êtes maintenant équipé·e et vous êtes face à votre page blanche.
C’est normal que cela vous semble un peu vertigineux ! Vous vous dites « ok et maintenant, je fais quoi ?« . Et bien, c’est « simple ». Vous vous lancez !! Autrement dit, essayez quelque chose, laissez une trace, faites un gribouillis, mettez une couleur ou un mot, collez une image voire mélangez tout ça sur la même page !
Plus vous irez vite et spontanément, moins cela sera inconfortable. L’idée n’est pas de faire quelque chose de beau ! L’idée est de s’exprimer. Voyez où cela vous mène.
Etes-vous énervé·e ? fatigué·é ? calme ? détendu·e en ce moment ? Peut-être que, d’une certaine manière, ça se voit dans ce que vous avez exprimé. Peut-être même que vous vous sentez soulagé·e en vous étant défoulé·e !
Même si vous vous sentez bloqué·e, ou que vos premières tentatives semblent confuses, rappelez-vous : l’intention est de prendre du temps pour vous et de vous accorder de l’attention.
Adoptez un état d’esprit ouvert, curieux et bienveillant, sans vous mettre de pression inutile. Vous vivez déjà assez de contraintes au quotidien, inutile de rajouter du stress dans votre carnet 😊.
Pour transformer ces conseils en action, voici une mini-activité créative simple :
Sortez votre carnet (même le plus petit).
Réglez une alarme de 5 minutes.
Notez 5 choses qui vous attirent ou vous préoccupent aujourd’hui : une balade, une idée de repas, une envie de lecture, une émotion qui revient souvent, un projet en cours…
Choisissez-en une au hasard et laissez-la « guider » en quelque sorte votre page. Écrivez, dessinez, gribouillez, collez… peu importe la forme.
Vous verrez, cette première action suffit souvent à dépasser la peur de la page blanche. BRAVO 🙌 !
Commencer un carnet, c’est s’autoriser à faire un 1er geste, accepter l’imperfection, et voir les choses simplement. Pas besoin de tout planifier ou de produire un chef-d’œuvre. L’important, c’est de créer le mouvement et de prendre plaisir à remplir vos pages, à votre rythme.
Crédit photo : Canva
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