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Le Docteur Maslach, ça vous dit quelque chose ?

Christina Maslach est une psychologue américaine spécialisée dans les domaines de l’épuisement et du stress au travail. Avec Herbert Freudenberger, ils ont été les pionniers à travailler sur la question du burn-out dans les années 80.

Selon lui, le burn-out se décrit par “un état de fatigue ou de frustration lié à l’engagement dans une cause ou un type de vie ne donnant pas le type de satisfaction attendue 

[…]

En tant que psychanalyste et praticien, je me suis rendu compte que les gens sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles. Sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe, leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte 🔥.” (1)

Au 1er janvier 2022, l’OMS reconnaîtra le syndrome d’épuisement professionnel comme une maladie. Au sens de l’OMS, le burn-out est défini comme “un syndrome (…) résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès” et qui se caractérise par trois éléments :

  • “un sentiment d’épuisement”,
  • “du cynisme ou des sentiments négatifs liés à son travail”,
  • et “une efficacité professionnelle réduite”.
Finalement, parler du bien-être au travail ou du burn-out, c’est parler d’une même réalité (= le rapport au travail), d’un extrême à l’autre.

Le travail peut être donc être vécu de manière :

  • “confortable” permettant un état agréable, plaisant voire épanouissant,
  • “inconfortable” pouvant conduire à un état de stress, d’épuisement, voire de burn-out.

Entre ces 2 extrêmes, bien évidemment, toutes les nuances et les fluctuations sont possibles 😉.

Et vous, vous diriez que vous « penchez » de quel côté, en ce moment ?

Pour compléter votre ressenti, je vous invite aujourd’hui ou dans les jours qui viennent à passer le test du Dr Maslach (2) !

Petite précision si vous le faites : les résultats sont totalement subjectifs (le burn-out ne se quantifie pas comme une glycémie 😂).

Ce qui est intéressant/important, ce n’est pas tant le résultat mais plutôt comment vous allez y réagir...

Voilà quelques questions pour vous guider si elles vous inspirent :

  • Etes-vous surpris·e du résultat ou le résultat est-il cohérent avec votre ressenti actuel ?
  • Comment vous sentez-vous en réalisant ça ?
  • Est-ce que ça vous inspire une ou plusieurs pistes d’action à mettre en place prochainement ?

 

Les facteurs qui contribuent soit au bien-être soit au mal-être (ou au burn-out) sont multiples.

Dans un burn-out, l’individu n’est jamais TOTALEMENT responsable (et ce n’est certainement pas non plus un signe de faiblesse de sa part).

L’environnement de travail (c’est-à-dire les relations avec les collègues, la charge de travail, etc.) est toujours à prendre en compte comme facteurs de risques et comme leviers de changement post burn-out 💪.

En 2020, j’ai complété mes connaissances au sujet du burn-out en suivant une formation auprès de Nathalie Hanot. C’est une psychologue clinicienne belge reconnue dans ce domaine qui fait cheminer, depuis plus de 15 ans, différents publics à travers un programme d’expression créative dans un carnet (un carnet de burn-out). 

J'ai pu acquérir énormément d'outils créatifs de vigilance que je propose d'ores et déjà en accompagnement individuel et bientôt en ateliers collectifs 💡...

N’hésitez pas à prendre contact avec moi si vous en avez envie ou si vous en ressentez le besoin.

 

Bibliographie

  • Freudenberger H.J., « Staff Burnout », Journal of Social Issues, 1974, n°30, p159-165
  • Maslash C. , Jackson S.E., The Maslach Burnout Inventory, 3è éd., Palo Alto, Consulting Psychologists Press, 1996.

 

Crédit photos : Unsplash et Thinkstock

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