Nous sommes des êtres sociaux : les relations humaines sont au cœur de nos quotidiens personnel et professionnel.
Je vous propose aujourd’hui des pistes pour vivre tout ça le plus sereinement possible.
S’exprimer
Que cela soit dans le cadre d’un accompagnement individuel ou dans celui d’un atelier collectif, je vous invite à vous exprimer dans un carnet grâce aux activités créatives que je crée sur mesure. Pour que cela soit pertinent et intéressant pour vous, il paraît évident que vous devez être dans un état d’esprit constructif c’est à dire que vous ayez envie de prendre un temps d’exploration à propos d’un thème important à vos yeux (sinon, quel intérêt ?). Globalement, dans l’idée d’y voir plus clair, d’envisager les choses peut-être sous un angle différent et pour prendre de meilleures décisions en étant davantage “éclairé·e” .
C’est donc ce que je vous invite à faire ici et aujourd’hui au sujet des “relations humaines”.
Maintenant, à vous, voilà ce que je vous propose…
- Prenez une feuille de format A4 ou une nouvelle page de votre carnet.
- Écrivez au centre et entourez le thème du jour : “relations humaines ” .
- Pendant 5 à 10 min, “jetez” sur cette page tout ce qui vous vient à l’esprit concernant les “relations humaines ” . C’est la phase de divergence dans la recherche d’idées : ça part dans tous les sens, c’est normal ! Dans le jargon, ça s’appelle “brainstormer” ou “se remuer les méninges” en français.
- Une fois que vous avez terminé, faites des liens, entourez ou “stabilotez” les mots qui vous semblent les plus importants.
- Ensuite, réutilisez-les pour rédiger une courte phrase de synthèse qui commence par “pour moi, les relations humaines, c’est… ” .
Baisser la “radio”
Maintenant, je vous livre des éléments un peu plus théoriques. J’ai énoooooooormément travaillé le sujet des relations humaines et de la communication interpersonnelle. C’est aussi vaste qu’intéressant ! 1ère chose qui me semble importante, c’est de baisser la “radio”. Je pense que vous vous doutez que je ne vous parle pas de la radio de votre voiture . Ce que je veux dire par là, c’est de baisser d’un ton, que cela soit un ton d’agacement, d’incompréhension et/ou de décalage que vous ressentez peut-être dans certaines de vos relations.
Pour ça, je vous propose de vous poser cette simple question “et si c’était une bonne personne avec de mauvaises circonstances ?” . Je m’explique. Je pense que vous avez remarqué qu’il y a certaines situations (ou circonstances), où vous êtes ronchonchon parce que vous avez mal dormi ou parce qu’il y a une énorme déviation sur la route qui vous mène au travail ou parce qu’un·e collègue a eu la bonne idée (ou pas…) de décaler un rendez-vous important pour vous que vous aviez prévu cet après-midi.
Bref, vous savez très bien que ce n’est pas votre état habituel, que c’est l’environnement et le contexte qui font cet état d’humeur. Et bien, pour les autres, c’est exactement pareil !
Personnellement, depuis que j’ai adopté cette maxime “bonne personne, mauvaises circonstances” en l’écrivant en énorme sur mon bureau, je prends les difficultés relationnelles du quotidien avec plus de recul (on est bien d’accord que ça ne résout pas tout… mais c’est un bon début).
Je vous invite donc quand vous êtes face à une relation tendue à envisager que cette personne a peut-être une journée “toute pourrite” pour X ou Y raisons.
Cela permet tout simplement de relativiser !
Connaître quelques bases de C.N.V.
Si vous lisez régulièrement mes articles de blog, vous avez dû voir que j’utilise assez souvent comme fondement théorique la C.N.V., l’acronyme de la “Communication NonViolente” . En général, je m’appuie sur cette approche crée par Marshall Rosenberg dans les années 70 tout en la simplifiant pour la rendre accessible.
Voici 3 éléments théoriques dérivés de la C.N.V. qui me semblent importants à connaître :
- s’exprimer le plus possible en parlant de soi en disant donc ce que l’on pense, ce que l’on ressent en ayant conscience qu’il ne s’agit bien évidemment que de son propre point de vue. C’est pour ça que je vous invite très régulièrement à vous demander ce que VOUS, vous pensez de tel ou tel sujet. Prendre le temps de le faire dans un carnet est une pratique qui aide énormément à clarifier sa pensée (notamment en écrivant) .
- rester objectif et factuel en précisant justement bien le contexte c’est à dire par exemple “quand je vois que tu m’as déplacé le rendez-vous prévu cet après-midi, j’ai les boules parce j’ai passé 2 heures à le préparer en début de semaine et que j’aime bien pouvoir anticiper un minimum ce genre de rendez-vous. Est-ce que tu pourrais me tenir au courant plus tôt la prochaine fois ?” . Le corolaire est donc d’éviter d’utiliser des vérités vagues et générales comme par exemple “jamais personne ne m’écoute ici” (ça ne fait pas le même effet, non ?)
- penser à la notion de besoins. Les êtres humains, vous et les autres, ont des besoins. On pourrait débattre de la nature de ceux-ci mais ce n’est pas l’objet de cet article. La plupart de temps, quand on vit des tensions relationnelles, c’est qu’un besoin n’est pas satisfait, qu’il n’a pas été pris en compte, pour l’un ou l’autre ou les 2 protagonistes en question. Il est intéressant mais pas toujours évident de repérer quel peut être le besoin qui n’est pas satisfait de notre côté. Une fois ce besoin mis en évidence, vous pouvez ensuite plus facilement passer à l’action pour le satisfaire par vos propres moyens.
Les relations humaines font partie intégrante de nos quotidiens.
Qu’elles concernent notre travail, notre famille, notre couple, notre sphère amicale, elles font probablement toute la richesse et la diversité (et aussi l’agacement peut-être parfois) de notre quotidien.
Vous, vous êtes au milieu de tout ça, avec vos propres bagages, vos envies, vos besoins, vos circonstances plus ou moins favorables selon les moments…
Vous faites déjà certainement beaucoup, plus ou moins consciemment pour bien vivre avec tout ça.
Si c’est un sujet qui vous intéresse tout particulièrement et que vous souhaitez l’explorer davantage (et avec créativité !) pour aller vers plus de sérénité au quotidien dans ce domaine, je vous accompagne avec plaisir .
Ça vous tente ?
Crédit photo : Co(w) et Compagnie
2 Responses
bonjour
bien vu!
je rêverai d’un congrès afvac qui s’appellerait ” un animal, un homme, un vétérinaire” …
Il y a beaucoup d’humanité dans une salle de consultation vétérinaire
tous mes voeux pour cette entreprise !
Merci pour ton commentaire !
“Un animal, un homme, un vétérinaire” : j’adore cette idée et moi aussi je participerais bien à ce congrès… 😉