Si vous lisez régulièrement ce blog, vous avez probablement compris que je suis persuadée (mais alors vraiment persuadée) que tenir un carnet peut transformer votre quotidien (rien que ça 😂).
Et peut-être qu’à cet instant précis, vous vous dites :
« Ok… mais concrètement, ça sert à quoi ? »
ou encore : « Oui, mais je ne vois pas bien comment ça peut m’aider… » 😅.
Je vous rassure : c’est normal.
Tenir un carnet, ça peut avoir l’air très simple… ou très flou.
Et pourtant, c’est une pratique incroyablement souple, adaptable, modulable, qui se cale bien souvent, pile sur votre besoin du moment.
Depuis 2017, j’ai noirci (et colorié !) des centaines de pages.
Avec de l’écriture, des gribouillages très approximatifs, beaucoup de collages et de couleurs, des traits spontanés, des listes, des coups de gueule, des moments de gratitude…
Bref : un vrai joyeux bazar créatif !
De cette pratique quotidienne, j’ai identifié 3 grands intérêts.
Trois portes d’entrée simples, efficaces et accessibles pour mieux vivre son quotidien.
C’est du 100 % vécu, testé, approuvé, exactement comme ce que je vous transmets dans mes accompagnements, dans les parenthèses, ici sur le blog et dans ma newsletter du samedi matin (inscription possible là juste en dessous de cet article 👇).
Aujourd’hui, mes pages se remplissent chaque jour, petit à petit. Voici ce que j’ai appris et ce qui peut vraiment aider à démarrer un carnet, sans pression.
Pour moi, c’est LA raison numéro 1.
Chaque jour, j’ai mille choses en tête : des idées géniales, des inquiétudes +/- passagères, des envies, des choses à ne surtout pas oublier, des projets qui s’accumulent, des tâches administratives à faire… 🤯
À un moment donné, ça fait du bien que ça « sorte ». Sur le papier.
Pour apaiser.
Pour clarifier.
Pour respirer.
Tenir un carnet permet donc très concrètement de :
vider ce qui encombre (petit et grand stress, agacement, fatigue, rumination…),
ne pas oublier l’essentiel (comme les to-do, les rendez-vous ou les bonnes idées),
célébrer les jolies choses (une anecdote rigolote, un mot touchant, un moment précieux, un souvenir à garder, une phrase d’un livre inspirante…).
C’est tout simple et c’est une manière de capturer des morceaux de vie que, sinon, on oublie tous·tes très vite 😅.
C’est sûrement l’un des bénéfices les plus puissants.
Je trouve toujours fascinant de relire mes pages quelques semaines ou quelques mois plus tard. C’est comme revisiter mon propre chemin :
ce que j’ai traversé,
ce que j’ai surmonté,
ce qui m’a agacée,
ce qui m’a portée,
ce que j’ai trop longtemps laissé tourner en boucle,
ce que je ne vois pas toujours au moment où je l’écris…
Reparcourir un carnet, c’est donc aussi prendre de la hauteur.
Comprendre les fils qui se tissent au quotidien.
Voir les cycles, les avancées, les (dé)blocages.
Mieux percevoir ce qui nourrit… ou épuise.
Et en combinant écriture + dessin + collage (même très simples), on enrichit encore plus notre expression personnelle.
Grâce à ce mélange créatif, il est possible de :
débloquer des idées (en mode « brainstorming maison »),
changer de perspective (« Et si je voyais cette situation du point de vue de… ? »),
ouvrir l’imaginaire (en jouant avec la métaphore, les éléments, la nature, les symboles)…
C’est exactement pour ça que je partage avec vous autant de techniques créatives :
pour vous aider à accéder, par vous-même, à vos ressources.
Et je vous promets qu’elles sont nombreuses 👍.
J’en suis convaincue : un carnet est un espace de liberté totale.
Une vraie bulle d’air.
Ce que nous y faisons ne dépend que de nous :
écrire, coller, décharger, rêver, conceptualiser, raturer, recommencer, célébrer, explorer.
Sur le fond comme sur la forme.
C’est un endroit où l’on peut reconnecter avec ce qui compte pour nous, à ce moment-là.
Sans jugement.
Sans exigence.
Sans performance.
Et là, je vous préviens : moment “culcul la praline” 😂.
Mais c’est du vécu.
Quand j’utilise mes mains (écrire, colorer, coller, tracer), j’ai la sensation que “la vie circule”. Que quelque chose se remet en mouvement.
Je deviens plus attentive, plus ouverte, plus sensible à ce qui m’entoure : la nature, les animaux, les êtres humains, les petits détails du quotidien…
Et je ne suis pas la seule à ressentir ça.
Beaucoup d’entre vous me le disent, en séance ou en atelier collectif.
Honnêtement… je crois qu’on en a tou·tes sacrément besoin.
Vous l’aurez compris : tenir un carnet, ce n’est pas juste remplir des pages. C’est s’offrir un espace pour mieux se connaître, respirer un peu dans le tumulte du quotidien, et garder une trace de ce qui compte vraiment. Une pratique simple, accessible, et pourtant profondément puissante.
Alors si un carnet vous fait de l’œil… ouvrez-le. Une petite page à la fois et vous verrez bien où cela vous mène ☺️.
Crédit photo : Unsplah
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